Avec ses succès des années passées, le diagnostiqueur immobilier a encore de beaux jours devant lui. Il n’est donc pas rare de trouver des personnes qui s’intéressent à ce métier. Ainsi, découvrons dans cette rubrique les perspectives d’évolution du métier en question.

L’existence de nombreuses missions

Depuis les années 90, le nombre de diagnostics à effectuer est passé d’un à neuf. Et cela est seulement en l’espace d’une quinzaine d’années. C’est la raison pour laquelle avant toute transaction immobilière, il est impératif d’effectuer des diagnostics de termites, de surface, d’ambiante, de plomb, de performance énergétique, de gaz, d’ERNMT, d’électricité et d’assainissement. Aujourd’hui, de nouveaux types de diagnostics viennent s’ajouter à la liste comme les diagnostics sur les radons et la qualité de l’air. Le but de toutes ces mesures est d’améliorer le contrôle concernant la sécurité, la santé ainsi que la consommation énergétique. Et les diagnostics se font grâce à l’expertise des diagnostiqueurs. Aujourd’hui, le grand défi pour ces derniers est de s’équiper davantage avec du matériel dédié et de se former continuellement dans ce sens.

La dégradation de la structure de marché

En 2013, on a noté un ralentissement des activités immobilières. Ce qui a eu des conséquences sur l’activité des diagnostiqueurs immobiliers. Mais depuis ces cinq dernières années, le secteur immobilier est devenu très dynamique et repart de nouveau à la hausse. Si auparavant ce sont les agents et les notaires qui délivrent les contrats aux diagnostiqueurs, aujourd’hui ce n’est plus cas. En effet, les particuliers ne veulent plus d’intermédiaires et préfèrent négocier directement auprès des diagnostiqueurs immobiliers. Cette situation peut s’expliquer par deux choses : d’un côté, le consommateur connait de plus en plus la législation et de l’autre côté, l’information est disponible grâce à internet. En outre, les particuliers cherchent aussi des services offrant le meilleur rapport qualité/prix.