Le crowdtesting, cette alternative au test d’application classique, suscite souvent la curiosité des « vrais » testeurs. Le deal est simple : plutôt que de solliciter un testeur pro, les développeurs font appel à des crowdtesteurs pour tester le logiciel récemment créé. Parfois de simples utilisateurs, ces acteurs impliqués n’ont pas assez, ou pas du tout, de connaissances approfondies dans le domaine.

Qu’apporte vraiment le crowdtesting ?

Au même titre que le test logiciel, le crowdtesting ou crowdsourced testing permet de trouver les éventuelles failles ou bugs d’un logiciel non opérationnel. Cependant, il devance la méthode classique par sa faculté à faire des tests simultanément à partir de plusieurs appareils présents dans le monde entier.

Dans ce contexte, cette technique permet de collecter beaucoup d’informations en un rien de temps. A l’inverse du test logiciel, le nombre de testeurs n’est pas limité, en tout cas théoriquement. Certes, les retours venant des futurs utilisateurs peuvent être utilisés à des fins utiles.

Une version plus pragmatique du travail

Outre la complexité du projet à tester, les crowdtesteurs se plaignent souvent du manque de communication de la part du client. Souvent, les testeurs externes ne parviennent pas à cerner le principe du projet, ce qui est parfois frustrant. Par conséquent, ces derniers travaillent à l’aveuglette et en ce sens ne reçoivent presque pas de feed-back.

Mais si on ne pouvait s’en tenir qu’à cela ! Les outils utilisés par la plupart des plateformes de Crowdtesting sont complètement obsolètes. Là encore, la communication testeur-client est perturbée, ce qui limite partiellement l’accomplissement du travail. Cela dit, il est très difficile de se faire payer normalement et régulièrement dans ce secteur, sachant que le travail est payé selon les bugs trouvés. Serait-il parce que ces testeurs en freelance n’ont pas le bagage nécessaire pour effectuer le test ?