Parfois, une fatigue persistante peut surgir alors qu’il n’y a pas de maladie en cause. Le trouble de sommeil ainsi que le manque d’appétit vont aussi apparaître. Si en plus, la personne présente un désintérêt pour son travail, il n’y a plus une minute à perdre, il faut agir pour ne pas s’exposer au burn-out.

Qu’est-ce que le burn-out ?

Le burn-out constitue une pathologie récurrente. C’est un épuisement professionnel qui se manifeste par différents troubles. La personne vit un stress extrême au point de vouloir tout abandonner. Cette situation est assez courante chez ceux qui ont un métier éprouvant émotionnellement. Contrairement aux idées reçues, cette affection psychologique sévère atteint même ceux qui ont le mental solide. Les individus habituellement battants ont parfois du mal à l’admettre, mais ils restent sujets à cette maladie distincte de la dépression. Le stress chronique peut entraîner cet état d’accablement total. Le taux de cortisol se maintient anormalement haut pendant une certaine durée, à cause du travail. Sur le long terme, cette hormone occasionne différents dégâts sur l’organisme, dont le burn-out.

Quelles sont les principales causes ?

La prévalence du burn-out peut surprendre. Cette pathologie pourrait arriver à tout le monde puisque le stress est presque universel. Les assureurs canadiens ont mené une enquête de grande envergure. Selon les chercheurs nord-américains, près de 40 % des invalidités professionnelles sont d’origine psychologique. Les travailleurs sont poussés à bout. Ils doivent composer avec une forte compétitivité. La précarité de l’emploi constitue une autre cause déplorée. Puis, les challenges incessants et les changements à gérer à tout instant font que les salariés craquent complètement après s’être battus de toute leur force. Le décrochage arrive quand la reconnaissance ou le succès tarde à venir. Les individus qui vivent de manière solitaire ou sans vie sociale sont également exposés au burn-out.

Faut-il un arrêt de travail ?

Le burn-out est une véritable maladie. Il vaut un arrêt de travail d’au moins une semaine. C’est le temps minimum nécessaire pour complètement changer d’air. Cet instant de répit suffit souvent pour comprendre qu’il existe d’autres choses encore plus importantes que la carrière professionnelle. La personne a intérêt à reconsidérer ses priorités dans la vie sans pour autant se précipiter sur une décision hâtive. Les médecins du travail sont formés sur les différentes manières de prendre en charge l’épuisement professionnel. Il faut diagnostiquer à temps pour éviter une véritable explosion. Au Japon, un salarié insatisfait a fini par mettre le feu à l’entreprise qui l’employait. Des policiers ont également commis l’irréparable à cause de cette maladie professionnelle reconnue.

Comment gérer le stress et l’épuisement professionnel ?

Pour éviter le burn-out, il faut apprendre à gérer le stress. Pour cela regardez les conseils de respiration du site stress.app. Des cours proposés par des coaches en développement personnel permettent de réapprendre à vivre sa carrière de manière détachée. La pratique de la respiration profonde, la méditation pleine conscience ou bien le yoga devrait aussi aider à retrouver l’équilibre mental initial. Dans la mesure du possible, il faut éviter toute surcharge au travail. Le besoin de formation est un impératif. Il faut se recycler régulièrement pour rester compétitif. Autant que possible, il faut établir une communication saine et pertinente au bureau. Les conflits de valeur ou les soucis de reconnaissance sont à résoudre avant de prendre trop d’ampleur.